Joseph Noyon was born on 3 October 1888 in Cherbourg (France). He played the organ at the church Sainte-Trinite as an adolescent and later studied under Charles de Beriot, Paul Viardot, Alfred Marichelle and Henri Dallier at the Ecole Niedermeyer and under Paul Vidal at the Conservatoire de Paris.
After World War I Joseph Noyon was organist the chapel of Saint-Cloud, later Kapellmeister at the church Notre-Dame in Auteul, choir master at the Radiodiffusion Francaise and finally Kapellmeister at the church Saint-Honore-d'Eylau.
Joseph Noyon died on 5 October 1962 in Boulogne-Billancourt (France).
The work catalogue of Joseph Noyon contains sacred music like several masses, 70 motets, works for chorus, cantatas. But he also composed chamber music (a string quartet, piano music) and orchestral music (organ concerto, Arioso for violin and strings).
In my possession are the autograph manuscripts of "L'enfance de l'Immaculee" and the "Requiem".
Requiem for soli, chorus and orchestra
The "Requiem for soli, chorus and orchestra" was composed in 1949 and I only own the autograph of the piano reduction. The work is dedicated to "the memory of Madame Rene Coty", i.e. Germaine Coty, the wife of the former president of France.
L'enfance de l'Immaculee
The work "L'enfance de l'Immaculee - mystic frescoes for voices, female chorus, organ and orchestra on words by Jean Coeur" was the accompanying music to the lantern slide presentation "L'enfance de l'Immaculee" which was presented to the public at the "XVIIe Congres des oeuvres de Conferences et de Projections" in Paris in 1927, hold by "La Bonne Presse".
The work is dedicated to Rose-Marie Paillet (born 1924), a French classical dancer. Due to the birth date of Ms Paillet and the first performance the work was later dedicated to her.
A review in the newspaper "La Croix" on 6 October 1927 praised the performance and the compositions as follows:
"C'est devant 800 congresssistes que la pléiade de choristes et d'instrumentalistes, dirigée par M. le compositeur Noyon, accompagnateur des "Chanteurs de la Sainte Chapelle", attaqua avec ampleur et maîtrise le chœur d'ouverture.
[..]
M. J. Noyon fut très applaudi - ainsi ses artistes - comme chef d'orchestre, d'abord, comme compositeur ensuite. Il fut extrêmement apprécie par tous les connaisseurs, pour ses fraîches et limpides compositions musicales, au si religieux sentiments, écrites avec une grande science d'orchestration pour accompagner les vues de projections éditées par la Bonne Presse: "Cantique des fleurs et des animaux aux funérailles de saint François d'Assise", et "L'Enfance de l'Immaculée", projetées avec une splendide luminosité sur un écran Ultra-lumineux, B.P., de 25 mètres carrés.
[..]
Et en m'en allant dans la nuit, l'apothéose magnifique de "l'Enfance de l'Immaculée", tel un Alleluia final, chantait encore en moi. Il me semblait entendre encore les voix splendides acclamant la Vierge, haute et puissante protectrice des œuvres de la Bonne presse... Les cordes, les orgues et les cors, répétant en crescendo le thème du Salve Regina accompagnaient d'harmonies puissantes ces mots de Jean Cœur qui semblaient s'inscrire, parmi les étoiles, sur le vaste écran du ciel:
Anges du ciel, chantez le Lys de la vallée, acclamez avec nous la Vierge immaculée, plus pure que l'azur, plus belle que le jour, par qui viendra le Fils de l'Eternel Amour."